teinture
Ici au Sénégal, certains couturiers (profession très très répandue, on n'achète pas ces fringues, on les fait faire) teignent les tissus
c'est le cas de ma copine Fatou, couturière à Saint Louis. C'est elle qui m'a expliqué les principes et qui m'en a donné envie.
Ok, ce matin je pars à Sandaga marché à Dakar ou l'on trouve tout. Je cherche, je demande et finalement je trouve mon bonheur.
Une échope qui vend les teintures (et il y en a, des couleurs différentes), le fixateur et la soude.
Zut flûte, j'ai oublié mon appareil photo mais c'est obligé, je vais y retourner.
Je reste raisonnable dans mes achats, je prends en petites quantités du bleu, du jaune du rouge et du kaki et des gros gants pour ne pas me brûler.
La dame m'indique les quantités, je note très sérieusement sur mon carnet et voilà, reste à teindre.
Je pense teindre le thairouel que j'ai réalisé dernièrement et qui est en malicane. J'ai également quelques chutes de malicane (le malicane est un coton blanc brut pas cher dont les sénégalais se servent pour faire de très belles teintures) pour m'exercer à l'art de la teinture